Il y a quelques mois, la photographe Sophie Gamand a partagé son point de vue sur l'élevage des frenchies, des bulldogs anglais, des pugs et de la plupart des chiens brachycéphales. Elle a mentionné avoir reçu des tonnes de messages positifs de gens appuyant ses propos. Elle a aussi reçu des témoignages de familles de frenchie dévastées par d'énormes factures vétérinaires et la mauvaise qualité de vie de leur chien. Certains vétérinaires ont parlé d'épuisement professionnel et de problèmes de santé mentale associés au flux constant d'animaux à face plate qu'ils doivent traiter et même euthanasier. Voyant l'urgence de la situation, Sophie a invité ses collègues à faire leur part pour sensibiliser la population à la cause des chiens au nez écrasé. J'ai décidé de contribuer en écrivant cet article et en partageant les visuels créés par Sophie. Ils sont en anglais, mais la traduction se trouve sous chaque image.

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Les bouledogues français et d'autres races à au visage sont controversés et ce, pour de bonnes et sérieuses raisons. Je dois l'admettre, les frenchies sont très mignons mais viennent souvent avec une longue liste de problèmes de santé et de préoccupations éthiques majeures. Avant d'adopter un chiot brachycéphale, informez-vous afin de prendre une décision éclairée.

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Avec la pandémie, les bouledogues français ont gagné en popularité et de nombreux éleveurs mal intentionnés motivés par l'appât du gain sont apparus sur le marché. De plus, les frenchies sont souvent utilisés comme modèles dans l'industrie des animaux de compagnie pour vendre des produits et des services ce qui alimente le cercle vicieux en encourageant davantage l'élevage. Malheureusement, le Québec n'est pas épargné par ce fléau et plusieurs familles "achètent" même leur chien sur les sites de petites annonces. Rappelez-vous la triste histoire des 500 chiots bouledogues français, dont 38 morts, retrouvés à Toronto dans un vol en provenance de Kiev. L'équipe de J.E., dans son émission Chiens à tout prix, a invité les gens à se méfier des chiots importés. Le bouledogue français acheté lors de l'enquête a ensuite été pris en charge par l’organisme à but non lucratif Les Aristopattes. En naviguant sur leur page Facebook, on peut trouver plusieurs horribles histoires de chiots bouledogues français victimes de leur popularité et de l'importation.

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Les frenchies et autres chiens au nez plat nécessitent souvent des soins vétérinaires coûteux sans compter une possible intervention chirurgicale pour les aider à respirer normalement. De plus, les femelles sont généralement inséminées artificiellement et une césarienne est nécessaire à la naissance des chiots. Plusieurs de ces chiens sont piégés dans un corps déformé et douloureux. Il est temps que les éleveurs soient tenus responsables et que l'industrie des animaux de compagnie cesse de promouvoir ces chiens juste parce qu'ils sont mignons.

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1- LES FRENCHIES SONT LE PRODUIT D'UN ÉLEVAGE CRUEL

81,3% des portées de bouledogue français sont nées par césarienne. Le taux le plus élevé après les bulldogs anglais (86,1%) et les Boston terriers (92,3%).

Les frenchies sont 15,9 fois plus susceptibles de souffrir d'accouchements difficiles que les chiennes de races croisées.

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2- ILS LUTTERENT SOUVENT POUR RESPIRER ET PEUVENT AVOIR BESOIN D'UNE CHIRURGIE

Selon une étude faite auprès de 2 000 carlins, bouledogues français et bouledogues anglais, avec un âge moyen des jeunes de 2,17 ans, un cinquième des chiens avaient déjà subi au moins une intervention chirurgicale corrective, la plus courante étant l'élargissement des narines.

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3 - ILS SURCHAUFFENT FACILEMENT

Les cavités nasales du chien aident à réguler sa température corporelle.

Les frenchies et autres races de cafés plats sont sujets à une surchauffe qui peut entraîner la mort.

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4- LES FRENCHIES SONT L'UNE DES RACES LES PLUS MALADES

Une étude a révélé que les chiens au nez plat "sont en moins bonne santé que les chiens ayant une apparence canine plus normale". Les chiens à face plate ont des taux beaucoup plus élevés d'ulcère/traumatisme oculaire (377 % plus élevé que chez les autres races), de cancer de la peau (86 % ), de dermatose fongique (94 %), de pneumonie (109 %), de coup de chaleur (146 %), de maladie cardiaque/souffle, de problèmes digestifs, de problèmes dentaires, de discopathie intervertébrale et luxation de la rotule.

72,4% des jeunes frenchies étudiés (âge médian : 1,3 ans) avaient au moins un trouble enregistré.

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5- NOUS AVONS NORMALISÉ LEUR SOUFFRANCE

Malgré de graves problèmes de santé, 70,9 % des propriétaires considéraient toujours leurs chiens comme étant en « très bonne santé » ou « en meilleure santé possible ».

60% des propriétaires de chiens à face plate n'ont pas reconnu les problèmes de voies respiratoires de leur chien (allant d'une respiration légèrement bruyante à des cas nécessitant une intervention chirurgicale immédiate).

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6- CERTAINS PAYS INTERDISENT DÉJÀ LEUR ÉLEVAGE

En 2022, la Norvège a interdit l'élevage des bouledogues anglais et des cavaliers King Charles. Le tribunal a statué que leur élevage est cruel et entraîne aux animaux des problèmes de santé causés par l'homme.

L'association australienne des vétérinaires et la Croix Bleue de l'Angleterre ont également demandé l'interdiction de reproduire les bouledogues français, les pugs et d'autres races au nez plat.

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7 - LES CLUBS CANINS ENCOURAGENT LES NORMES NON ÉTHIQUES

Malgré les vétérinaires et les chercheurs qui sonnent l'alarme, les clubs canins continuent de se concentrer sur ne allure vendeuse au lieu de la santé et la qualité de vie des chiens. Les standards du American Kennel Club (AKC) pour le bouledogue français demandent "un nez extrêmement court".

En 2021, un pékinois (autre race problématique au nez court) a gagné le Westminster Kennel Club's Best in Show. Il a été vu assis sur un coussin refroidisseur pour l'empêcher de surchauffer pendant la compétition.

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Le changement commence par l'éducation et la mise en lumière des raisons pour lesquelles les gens doivent être avisés avant d'adopter un frenchie, un bulldog anglais ou un carlin. La demande doit se faire moins grande pour avoir espoir de retrouver des standards plus éthiques. Sophie est très claire sur le sujet, elle souhaite un foyer aimant pour tous les chiens et plusieurs de ces chiens finissent par être sauvés. Elle espère par contre que les familles seront disposées à les prendre en charge soient préparées et informées en conséquence.

Le but de partager ces informations est de faire réfléchir avant d'adopter et de soutenir l'élevage de ces chiens.

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Pour lire l'article de Sophie Gamand (en anglais) et consulter toutes les sources mentionnées dans ses visuels, visitez ce lien.

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